Des Camerounais condamnés à 5 ans de prison pour trafic d’armes au Nigeria
L’histoire de la condamnation d’Eric Fru Nji, Wilson Nuyila Tita et Wilson Che Fonguh pour trafic d’armes à feu est une autre preuve de la gravité du problème de la circulation illégale d’armes à travers le monde. Ces trois hommes ont conspiré pour exporter illégalement des armes à feu et des munitions vers le Nigeria, dissimulant les armes dans un conteneur d’expédition qui a quitté le port de Baltimore en janvier 2019.
Les armes en question comprenaient des fusils de sniper, des fusils d’assaut SKS, des pistolets et des munitions. Ce n’est pas seulement la quantité d’armes qui est inquiétante, mais également le fait que 28 des armes avaient les numéros de série effacés. Le fait de supprimer les numéros de série rend les armes pratiquement impossibles à retracer, ce qui facilite leur utilisation dans des activités criminelles.
Le témoignage présenté lors du procès a également révélé que les trois hommes ont acheté ces armes et ont financé leur expédition en utilisant des mots de code et une application de messagerie en ligne chiffrée pour dissimuler leurs activités.
La sentence prononcée contre Nji est une peine de cinq ans de prison fédérale et une amende de 25 000 dollars, tandis que Tita et Fonguh attendent toujours leur condamnation.
Le trafic d’armes à feu est un problème majeur dans le monde entier, alimentant la violence et les conflits armés. Les gouvernements, les forces de l’ordre et les organisations internationales doivent travailler ensemble pour éradiquer ce commerce illicite d’armes à feu. La coopération internationale et les accords internationaux visant à réglementer le commerce des armes à feu sont essentiels pour empêcher les armes de tomber entre de mauvaises mains.
La condamnation d’Eric Fru Nji, Wilson Nuyila Tita et Wilson Che Fonguh est une étape importante dans la lutte contre le trafic d’armes à feu, mais il reste encore beaucoup à faire pour éliminer ce fléau mondial.
